Le petit bestiau hyperactif

La sortie de la gueule a été particulièrement difficile. Quand il s’éveilla dans cette étrange chose qui le renfermait, il s’est battu et débattu, avec ardeur, sans oublier ses multiples cris désespérés. Plus il tournait, plus il se sentait écrasé par le poids de cette chose qui ne bronchait pas. Alors il tourna, encore et encore, jusqu’à s’effondrer de fatigue. Mais là encore, ce n’était pas assez car il trouva la ressource tout au fond de lui pour continuer à se débattre et pour chercher à sortir. En réalité, il fallut attendre qu’il s’évanouisse après une hyperventilation couplée à une claustrophobie assez rude pour qu’il cesse enfin de bouger et qu’il « accepte » sa condition.
Et quand il ouvrit les yeux, se disant qu’il allait finir là pour l’éternité, et que rien ni personne ne pourrait l’en sortir, il ne sait combien de minutes/heures/jours plus tard, il avait enfin une sortie. Sans hésiter, il se précipita au dehors, et gagna rapidement ce qui le menait au…… il ne savait pas quoi. C’est à cet instant qu’il se demanda comment il avait bien pu en arriver là, et pendant une très longue période, il se posa la question. Mais ne trouvant pas de réponse, il se mit en quête de… il ne savait pas quoi, fallait juste qu’il bouge, qu’il fasse quelque chose, qu’il arrête de rester planté là.

Arsenic est assez…. spécial. Hyperactif, à tendances paranoïaques, ce petit dragon n’est pas capable de rester en place, et se croit obligé de faire tout un tas de choses, pour la plupart inutiles. S’il n’agit pas physiquement, il se met à parler tout seul ou à réfléchir et là c’est très, TRES difficile de le faire revenir dans le monde réel. C'est juste qu'il y a un autre monde dans sa tête, et qu'il a du mal à concevoir que ce qui se passe dans sa tête et ce qui se passe dans le monde réel sont deux choses différentes. Il a tendance à parler à tout et n'importe quoi aussi, personne ne sait pourquoi il le fait, et il est fort possible qu'il n'en soit même pas conscient.
Particulièrement curieux, il s'intéresse à beaucoup de choses, mais si ce qu'on lui explique n'est pas assez intéressant à son goût, il passe à un autre sujet aussi facilement qu'on respire. Toujours content, il n'a de cesse de piailler et de s'agiter constamment, raison pour laquelle on le voit sourire sans arrêt. Même quand il dort, il est incapable de rester statique ; un conseil, même s’il a le sang très chaud à force de s’agiter, ne dormez pas contre lui parce qu’il serait capable de vous frapper, de vous mordre ou de vous rouler dessus dans son sommeil. Et quand il est content, il fait la danse de la victoire…
Assez perturbé par son passé inexistant, mais qui doit quand même bien avoir eu lieu, il n’a de cesse de chercher à le connaître, et à savoir pourquoi et comment il s’est retrouvé ici, même si cette forme et cette vie ne lui déplaît pas. C’est juste qu’il n’aime pas ne pas savoir. Et le seul et unique sujet sur lequel il peut se concentrer pendant plus d’une heure – c’est énorme pour lui – c’est ce qu’il y avait avant la Gueule.
Autrement, Arsenic est un compagnon de voyage passablement agité, plutôt joyeux, assez froussard, très bavard et surtout… surtout pot de colle.

Très faiblement dosé (ne peut cracher qu’une goutte à chaque fois, et encore, faut aller la chercher au foooooond de la gorge) mais une seule goutte suffit à provoquer la perte d’un sens (ainsi que la paralysie de l’organe). Evidemment cela ne dure pas plus d’une dizaine de secondes pour le moment, et selon le sens à toucher, Arsenic doit viser l’organe référent : la peau pour le toucher, les oreilles s’il y en a pour l’ouïe, le museau pour l’odorat, la langue pour le goût et les yeux pour la vue..

Le fluide est noir et très visqueux, on dirait de la poix. Cependant, pour le moment, il n’est pas très volumineux ni en quantité suffisante pour qu’il s’amuse à le cracher sur n’importe quoi… chose qu’il n’a pas encore comprise.
Le cracha de la mort
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Arsenic est un petit dragon bipède. Il est reptilien sur la quasi-totalité de son corps. Cependant, il possède des plumes, très larges à l’arrière de sa tête, qui lui font comme une collerette, et sur le bout de la queue lui servant de balancier. Ses ailes sont droites, il ne peut pas les replier. Il lui suffit de les tirer en avant pour les déployer (image à venir). Ses pattes avant ont des pouces opposables, mais elles sont assez courtes. Quant à ses pattes arrières, elles sont assez longues et larges, taillées pour la course.
Ses yeux sont d'un vert pomme assez doux, très sensibles aux aléas de la lumière – les pupilles se rétractent et se dilatent avec exagération selon les flux de lumière – et il voit très mal sous un soleil de plomb comme dans une nuit noire.
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Que dire de plus si ce n’est que c’est un joyeux luron, qu’il sera très souvent content malgré la situation, qu’il risque parfois de péter un petit câble, qu’il va peut-être faire preuve d’une certaine bipolarité, mais rien de bien grave.
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Big Bad Voodoo Daddy parce que le swing lui correspond bien !
SA TETE / SON CORPS