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 Odrim ; No fear of heights.

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Odrim

Odrim

Messages : 27
Date d'inscription : 05/03/2016
Age : 28

Identité du Dragon.
Fluide dominant: Feu.
Copyright des images utilisées: © Me

Odrim ; No fear of heights. Empty
MessageSujet: Odrim ; No fear of heights.   Odrim ; No fear of heights. EmptyJeu 19 Mai - 13:27



ODRIM






Environ 350 ans
Mâle
10,2m x 2,65m
2,5 tonnes
Sinememorian
Indéterminé
100% Feu

Histoire.

Le Réveil le plus dur qu'il ait jamais vécu de sa vie. Enfin, de cette vie. Et, bien qu'il n'ait pour l'instant rien vécu de plus que cela, l'horreur absolue de la chose ne pouvait que le conforter dans l'idée qu'il ne vivrait jamais rien de pire à l'avenir.


Il s'éveille comme s'il n'avait jamais dormi : fatigué, épuisé même, les sens engourdis, l'esprit embrumé et confus. Il ne comprend pas tout de suite la situation dans laquelle il se trouve, il n'ouvre pas immédiatement les yeux. Il remue un peu, ses articulations protestent. Se seraient-elles transformées en fossile tellement elles sont indociles ? C'est en essayant de faire jouer avec plus d'amplitude l'articulation de son genou qu'il se heurte à un obstacle. Par réflexe, il tente l'autre postérieur. Même résultat. Il sursaute, se raidit et ouvre les yeux.
L'obscurité. Le noir. Le néant. Total et absolu. Le genre qui, une fois les paupières ouvertes, déferle par votre pupille dans votre corps pour vous noyer, pour y voler toute chaleur existante et vous glacer jusqu'aux os.
Alors, à ce moment là, comme un prédateur attendant patiemment que sa proie se rende compte de sa présence pour fondre sur elle, la pire sensation qu'il ait jamais éprouvé s'abat sur lui. Jusque là totalement inexistante, à l'instant même où il prend partiellement conscience de sa situation, de son emprisonnement, elle se manifeste avec une telle violence qu'elle lui coupe le souffle, qui n'était déjà pas bien vaillant. Elle le brutalise durant quelques minutes. A moins que ça n'est été des heures ? Des jours peut-être ? Elle éclipse même le temps qui passe. Elle l'assomme presque, fait vibrer tout son corps de convulsions. C'est une sensation glaciale, comme l'azote, qui le brûle plus qu'une flamme ne l'aurait fait car elle réduit en cendre son coeur et toute l'envie de vivre qui y réside. Il ne sait combien de temps cela dure. Il n'est que douleur. Il ne pense à rien, il ne souhaite même pas mourir car il n'est que douleur. Il ne souhaite pas particulièrement vivre non plus -a-t-il jamais vécu ?- car il n'est que douleur. Puis.
Elle diminue. Un peu. Comme une flamme que l'on aurait placée en dessous de la chair et qui s'éloignerait, le soulagement est faible mais bel et bien présent. Jusqu'à ce que la brûlure qu'elle aura laissé derrière elle se manifeste et continue de s'étendre sous la peau, de dévorer petit à petit chaque parcelle de chair saine. Cependant, ce léger répit lui permet de reprendre partiellement ses esprits. Il n'est plus seulement douleur à présent. Il est lui aussi.
Il rouvre les yeux, qu'il avait instinctivement fermé pendant l'agression. Le vide s'empare à nouveau de lui, tentant de l'engloutir dans son immense rien et ne jamais le laisser s'échapper. Il se serait bien laissé aller si la brûlure glaciale n'avait pas été là pour lui prouver que non, le rien n'existerait pas pour lui. Qu'elle, elle était quelque chose, qu'elle était douleur et qu'il ne s'en débarrasserait jamais.
Sauf si... Tu pars. Il faut qu'il parte. L'illumination. Comme si on la lui avait soufflé d'une voix à la fois rauque et stridente, gutturale et doucereuse. Il sait ce qu'il doit faire. Il doit partir. Maintenant. Et ce le plus vite possible. Alors il commence à gigoter dans tous les sens. Il se concentre pour ressentir chaque aspérités de la grotte avec ses ailes, sa queue, ses épaules. Il faut qu'il trouve une faille. Tu le dois. Tu dois partir. Mais il n'y en a pas. Alors il décide d'en créer une. Il attaque la roche qui se trouve devant lui à coup de crocs et de griffes avec une telle rage qu'il se déchire les gencives, se décollent presque les griffes des doigts. Mais la roche n'a pas l'air de s'en inquiéter. Elle n'a pas l'air de se rendre compte de son besoin vital de s'échapper. Elle n'a pas l'air d'être au courant qu'elle se doit de se déliter sous ses assauts comme une roche aussi faible que le calcaire le ferait, et de lui laisser un passage vers la sortie. Elle ne le fait pas. Elle veut le garder en son sein encore un peu. Peut-être beaucoup.
avec lui-même après avoir eu tant de mal à se retrouver.
Il se calme un instant -grande force de caractère et énorme effort pour y parvenir. Il passe sa main écorchée sur la roche. Et elle est lisse. Même peut-être plus lisse qu'auparavant, le narguant avec cruauté. Il arque l'encolure et pose son front contre le mur, essoufflé, désespéré et à court d'idée. Il n'essaie même pas de pousser, il n'est pas idiot, il sait parfaitement que cela ne changera rien, que la roche ne bougera pas d'un millimètre. La sensation de brûlure est toujours présente, comme si chaque cellule de son corps aspirait à éclater et à fuir le tout qu'il représente. Mais il s'y est habitué. Plus ou moins. Il est également plus éveillé, plus lucide, l'obscurité ne lui fait plus le même effet qu'au début, il parvient à garder les yeux ouverts sans laisser son esprit dériver. Il clarifie sa situation : il est emprisonné dans la roche -peut-être enterré vivant ?- et celle-ci semble totalement indestructible, donc inutile de s'acharner et de se blesser plus qu'il ne l'est déjà. D'autre part, il se sent mal. Vraiment très mal. Est-il malade ? Ou est-ce cet endroit qui lui fait un tel effet ? Il pencherait pour un peu des deux, car il a l'intime conviction que s'il parvenait à sortir, tout irait mieux.
Et la roche s'ouvre. Comme cela. Tout aussi soudainement. Il entend des craquements, il sent des fissures naître sous la paume de sa main, il il reçoit des petits cailloux sur la tête qui dégringolent par dizaines. Et la lumière entre. Elle déchire le néant de ses rayons acérés, elle le réduit en miette, elle le dévore jusqu'à ce qu'il n'en reste plus, jusqu'à ce qu'il retourne à son état de rien. Une petite brise lui parvient. Très faible.
Il reste un instant interdit, ébloui, choqué. Et il s'engouffre dans le passage.
Il est étroit. La roche est moins lisse que celle de la bulle dans laquelle il se trouvait il y a quelques secondes. Elle lui entaille la peau, mais pas jusqu'au sang, juste assez pour que cela soit désagréable.
Il atterrit dans ce qui semble être le fond d'un puit. Les murs sont en cercle autour de lui et s'élèvent très haut -le passage dont il vient de sortir s'est refermé à la seconde où il s'en est extirpé. En tendant le cou et en renversant la tête pour scruter le sommet, il n'aperçoit qu'une simple lueur. Mais c'est une très belle lueur. Elle lui arrache une larme et un soupir.
Il a des ailes mais elles sont engourdies et il n'a nullement la place de les déployer dans un espace aussi réduit. Alors il emprunte le petit chemin qui monte en spiral. Adroit de ses pattes, concentré, il ne tombe pas et avance à un bon rythme, sans se précipiter pour ne pas tout gâcher. Il a la sensation qu'à la moindre erreur, on le replongera dans l'enfer qu'il vient de vivre. Et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque de courir comme un dératé vers la sortie -si tant est qu'il s'agisse bien d'une sortie. Mais il se fait violence et prend son mal en patience.
Et il sort. Et il respire, enfin. Et il souffle. Il inspire, expire. Profondément. Et il pleure, un peu. Quelques larmes. Dont il n'a aucune honte. Ce sont des larmes de joie, de soulagement. La lumière et l'air frais apaisent un peu la brûlure que l'azote a infligé à son coeur, son corps et son esprit. Et il respire à nouveau. Plus violemment cette fois. Il rugit. Il s'avance vers l'ouverture de la caverne et observe le monde en contrebas. La montagne est très haute, le ciel est dégagé à part deux ou trois nuages en dessous de lui. Il voit tout d'ici.
Il s'élance. Il ne sait pas s'il sait voler et, s'il sait, il ne sait pas si ses ailes vont supporter le choc. Mais cela paraît revêtir une telle importance qu'il a besoin de savoir. Après ce qu'il a vécu, s'il ne peut voler, alors il vaut mieux mourir. Et c'est ce qu'il se passera s'il ne le peut pas. Mais s'il le peut, alors il vivra. Et c'est ce qu'il se passera s'il le peut. Et s'il le peut, il vivra bien et longtemps. Il se le promet à lui-même, il y veillera.
Il retrouve très vite de vieux réflexes instinctifs qui ne l'ont pas abandonné et ne l'abandonneront jamais. Ses ailes sont faibles mais il parvient à planer. Mais ses ailes sont faibles, alors il se pose en catastrophe sur les flancs de la montagne.
Il reprend son souffle quelques secondes, et s'élance à nouveau.

Plus tard, il rencontre la céleste Aloup des Vents et le terrestre Gareth, avec qui il n'échange que quelques mots à peine, préférant passer les premiers temps avec lui-même.


Ainsi commence la nouvelle vie d'Odrim. Cela fait maintenant cinq jours qu'il est sorti de la Sinememoria et qu'il survit. Mais il compte bien  v i v r e .


Caractère.

Impulsif et Imprévisible - Très fier - Lunatique - Un brin égoïste - Limite arrogant - Parfois agressif - Amical - Observateur - Protecteur

Odrim est un Dragon plutôt calme et posé aux premiers abords, mais a pourtant une personnalité bien différente et très nuancée.
C’est un Dragon impulsif, qui agit souvent sur un coup de tête mais seulement lorsque la situation ne mérite aucune réflexion. Dans le cas contraire, lorsqu’elle est plus complexe, il prend bien le temps d’y réfléchir et de l’analyser en profondeur. Il pourra réagir à une même chose totalement différemment d'un jour à l'autre, voire d'une heure à l'autre, suivant son humeur, les circonstances ou encore la météo - qui l'affecte tout particulièrement.
Pour lui, le maître mot est efficacité. Il calcule constament tout pour perdre le moins de temps possible. Il ne supporte pas les personnes qui n'ont pas la même logique que lui et souvent ont une façon moins rapide que lui de faire les choses. Il est très impatient.

Il est extrêmement susceptible, à tous les niveaux. Que vous vous moquiez de son physique, de son intellect, ou encore de ses fréquentations ou de ses proches (si un jour il en a), il pourra aller jusqu’à en venir aux griffes pour que vous retiriez ce que vous avez dit. Dès lors que quelqu’un le froisse, se moque ou le blesse dans son amour propre d’une quelconque façon, il passe directement et irrémédiablement (sauf exception) sur sa "liste rouge", car il a une très bonne mémoire et est plutôt rancunier.
Son autre gros défaut réside dans sa manie de catégoriser les individus : il colle une étiquette sur chaque reptiles qu’il rencontre au bout de seulement quelques minutes de discussion. Il se fait un avis rapide sur quelqu’un et si cet individu en question ne lui fait pas une bonne impression dès le départ, alors il ne cherchera pas à essayer de mieux le connaitre.

Vous ne l’entendrez jamais se plaindre et il n’apprécie guère les geignards. Le plus souvent ne fera pas tellement attention à eux. Il considère que tous les Dragons sont plongés dans le même bain, dans la même galère. Aucun n'est plus à plaindre qu'un autre. Il ne se mêle pour ainsi dire jamais des affaires des autres, ayant déjà bien assez à s'inquiéter des siennes.
Avec lui, c'est tout ou rien. Lorsqu'il fait quelque chose, il le fait à fond, sinon il ne le fait pas du tout. Lorsqu'il désire quelque chose, il se bat jusqu'à son obtention. Et si l'objectif en question est totalement irréaliste, alors il peut bien y passer sa vie.

Son cerveau fonctionne particulièrement bien. Très observateur, seuls quelques petits détails lui échappent en général et il possède une capacité de déduction, de mise en rapport entre différents éléments, imparable et une logique à toute épreuve.
Cette logique qu’il adorera mettre en œuvre durant toute sa vie pourra le bloquer dans ses relations avec ses congénères car les sentiments ne sont pas affaire de logique -qu'est-ce que le fait de s'attacher à quelqu'un au point parfois d'agir contre son propre intérêt a de logique ?- mais plutôt de sensations. Et la seule "sensation" qui l'ait marqué jusqu'à présent fut celle, horrible, ressentie dans la Gueule. Il aura du mal à se décrocher de cette première, souvent synonyme de survie, pour se consacrer à la seconde, évoquant des souvenirs particulièrement désagréables.
S’il apprécie quelqu’un, il ne le lui dira que rarement, voire jamais. Jugeant que les actes sont plus forts que les paroles (le plus souvent), il préfèrera le montrer autrement que par des mots.

Etant très fier, il refusera toujours de passer pour un faible. Il ne laissera pas ses petites émotions s’afficher dans son expression corporel ou dans son langage. Il préfèrera mourir plutôt que d’avouer une faiblesse, telle que la peur ou la jalousie. De ce fait, il ne refusera quasiment jamais un combat et n'ignorera aucune provocation pour ne pas paraître être effrayé.

Son but premier au quotidien est d'améliorer ses conditions de vie, quelqu'elles soient et quoi que cela coûte.


Souffle & Particularités.

Effet du Souffle.
Odrim crache des flammes, comme tout Dragon qui se respecte. Sauf qu'il souffle le chaud et le froid. En même temps. Donc en plus des dangers que chaque extrême représente -le froid brûle au moins autant que le chaud, si ce n'est plus- ce qui est particulièrement redoutable est le changement de température subit en seulement quelques secondes. Très dangereux pour la santé, voire mortel.

Pour le moment, les sensations provoqués pour son Souffle sont tout au plus désagréables, rien de dangereux. Et il ne peut l'utiliser plus de quelques seconde d'affilées.

Aspect du Souffle.
C'est un souffle à la fois rouge -et non orange- et bleu presque turquoise. On peut apercevoir quelques petits éclairs lorsqu'il l'utilise, provoqués par la proximité directe entre du froid et du chaud et qui n'ont aucun effet autre q'esthétique.
Dessin du fluide

Aspect du Dragon.
Les marques rouges sur son encolure ainsi que les genre de petites veines au bout de sa queue et sur ses ailes sont fluorescentes. Elles gagnent en intensité en cas de fortes émotions, positives ou négatives.
Ses jambes sont finies par des presque-mains composées de 5 doigts chacune dont un pouce semi-opposable.
Ses ailes ne l'handicapent pas particulièrement au sol car il a une façon de les plier qui les empêche de trainer par terre ou de le gêner.
Corps
Silhouette & Taille
Aile vu du dessous
Aile vu du dessus (A venir)

Autre.

If I Had A Heart
Iron A prendre également comme référence pour sa voix. Il adore chanter et chante d'ailleurs très bien, comme dit précédemment.
Lien vers le Manuscrit




DERRIERE L'ECRAN.
Ton PUF/Pseudonyme ? Heroyn, R-O
Ton âge ? 20 c:
Comment es-tu arrivé(e) jusqu'ici ? Bleh.
Et maintenant que tu y es, ton avis ? Bleh.
Un dernier mot avant de te lancer dans l'aventure à corps perdu ? Une question peut-être ? Ca va être fun fun fun.

Crédit des images que tu as utilisé : © Me.


Base © Okhmhaka sur Never-Utopia - Adaptation © Heroyn
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